Un projet de méga-hôtel en forme de lune de plus de 200 mètres de haut !
S’il n’est pas encore possible d’imaginer dormir sur la Lune, séjourner au sein d’une lune de pas moins de 224 mètres de haut devrait bientôt être envisageable à Dubaï.
Envoyer des hommes sur la Lune n’est plus vraiment d’actualité, en revanche une société canadienne offre une promesse lunaire à ses futurs clients : dormir au sein du seul satellite naturel terrestre… ou presque !
Un nouvel hôtel monumental en forme de lune bientôt à Dubaï
Baptisé « Moon », ce gigantesque projet prévoit en effet la construction d’un immeuble à usage mixte de 224 mètres de haut, qui ressemblerait à la Lune, à Dubaï dans un premier temps.
Les concepteurs ont pris comme modèle le globe d’Epcot à Disney World, le parc à thèmes situé près d’Orlando, en Floride, aux Etats-Unis, lui-même imaginé comme une ville utopique du futur.
Pour le moment, seules des images publiées sur les réseaux sociaux de l’entreprise laissent entrevoir à quoi pourrait ressembler cette construction ubuesque. « D’un point de vue architectural, ingénierie et design, Moon peut effectivement être construit », a néanmoins confié à AD Michael R. Henderson, co-fondateur de Moon, qui s’estime confiant quant au bien-fondé de son projet.
Selon les plans de l’entreprise, se nicheraient au sein de l’immeuble un resort de luxe avec pas moins de 4 000 suites, quelque 300 résidences privées disponibles à l’achat, une boîte de nuit, un spa, un centre commercial ou encore un bar.
Les différences phases de la Lune
Pour rentrer dans les détails, la structure sera composée d’un volume de base, la sphère, construite à partir de trois disques « empilés », et de l’orbite lunaire, qui abritera les suites. Les fenêtres de ces dernières ne donneront pas sur le monde extérieur, il s’agira de « fenêtres électroniques » qui permettront aux clients de regarder ce qui leur fera plaisir.
A terme, la société souhaite implanter « Moon » à quatre endroits différents dans le monde, pour des projets estimés à 5 milliards de dollars chacun.
GEO, Delphine Le Feuvre, 03 octobre 2022
