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Un réseau social qui explose pour complimenter ses proches anonymement !

Slay, c’est le nouveau réseau social qui cartonne en Allemagne et au Royaume-Uni. Le principe est simple et efficace : il faut complimenter ses proches. Ça déchire chez les ados…

On parle souvent des aléas des réseaux sociaux. De leur toxicité ainsi que de leur atteinte à la santé mentale des utilisateurs… Néanmoins, on a parfois la surprise de découvrir certaines pépites à l’opposé de ces maux. C’est le cas de Slay, un réseau social qui rayonne de positivité. Le but ? Envoyer des compliments de manière anonyme à ses camarades de classe. L’idée séduit les adolescents, qui se l’arrachent. Si Slay n’a pas encore rejoint nos stores français, on imagine que cela se saurait tarder.

De la positivité, encore !

Les réseaux sociaux sont régulièrement pointés du doigt pour leurs dérives. Certaines applications, comme ASKfm, permettent de poser des questions à un utilisateur sans avoir à dévoiler son identité… Sauf que l’anonymat donne généralement des ailes aux internautes, notamment chez les plus jeunes. De cette manière, de nombreux adolescents ont été victimes de harcèlement sur cette plateforme, et plusieurs suicides sont à déplorer.

Face à la toxicité des réseaux sociaux, les utilisateurs recherchent des plateformes plus saines et veulent un peu d’air frais. On le ressent avec la popularité tonitruante de BeReal qui se positionne aux antipodes d’Instagram. En Allemagne, les adolescents ont découvert le réseau social Slay et ont du mal à s’en passer.

“To slay” est un terme qu’on retrouve énormément dans la bouche de la jeune génération et qui pourrait être traduit par le fait de déchirer, d’être trop fort dans quelque chose. Pour faire simple, si quelqu’un vous dit que votre tenue “slay”, c’est une bonne chose. Ainsi, le réseau social Slay se base sur la positivité. Si l’anonymat est de rigueur, c’est pour pouvoir donner des compliments à la pelle sans être gêné du regard des autres. Seuls le genre et la classe de l’utilisateur sont dévoilés. Pas plus.

À destination des adolescents, ce réseau social demande de répondre à 12 questions sympathiques à propos de leurs camarades de classe chaque jour. Par exemple, “Qui me donne envie de m’améliorer ?”, “Quelle est la personne la plus cool ?” ou encore “Qui a toujours l’air beau sur ses photos ?”. Pour chaque question, vous avez le choix entre 4 “amis”. Comme pour BeReal, on ne peut voir les compliments reçus qu’à la condition de jouer le jeu.

En quelques mois, Slay a gagné en popularité… Et en valeur. Il y a quelques semaines, l’entreprise a levé 2,5 millions d’euros pour continuer son développement. Des investisseurs majeurs se penchent sur cette nouveauté, comme le fondateur de Behance Scott Belsky, le footballeur Mario Götze ou encore Alex Pall, membre du groupe The Chainsmokers. Ce n’est que le début pour Slay, c’est sûr.

Le réseau social est lancé en octobre dernier en Allemagne et, très vite, le succès est au rendez-vous pour Slay. En quatre jours, l’application est n°1 sur l’App Store allemand. Aujourd’hui, Slay dénombre 250 000 utilisateurs et ce n’est pas près de s’arrêter puisque l’app vient d’arriver au Royaume-Uni. Chez nous, pas encore de trace de Slay. Mais au regard de l’engouement autour de ce nouveau réseau social, les adolescents de l’Hexagone devraient finir par pouvoir découvrir Slay.

PresseCitron, Manon Carpentier, 20  janvier 2023