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Pour une mode garantie à vie avec Balibaris !

De plus en plus nombreuses sont les marques à souligner ce gaspillage aux effets désastreux pour la planète, à l’instar de Balibaris qui applique désormais une « garantie à vie » sur ses élégants basiques.

Combien de fois mettons-nous nos vêtements avant de nous en séparer ? Selon l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), une personne achète 40 % de vêtements de plus qu’il y a quinze ans et les conserve moitié moins longtemps. L’ONG Oxfam précise même que nous les portons entre sept et dix fois avant de les jeter.

Pour les faire durer dans le temps, la marque française Balibaris a ainsi mis en place depuis le 12 avril un service de réparation (gratuit et sans preuve d’achat nécessaire) sur ses sept créations iconiques: parkas, blousons en daim, imperméables ou chinos.

Sur des vêtements de qualité, la réparation englobe généralement la remise en état d’un textile, d’un bouton décousu ou d’une fermeture éclair capricieuse. « Notre réseau de retoucheurs implanté près de chacune de nos boutiques prend en charge ces opérations. Et pour les demandes plus complexes (customisation, teinture, etc), nous envoyons les articles dans notre atelier de réparation au Portugal», explique Paul Szczerba, le fondateur.

Réparer en faisant appel à des artisans de quartier est aussi la démarche de la griffe Balzac Paris. Chrysoline de Gastines, la créatrice, a fait de la durabilité son cheval de bataille. Dans sa boutique parisienne, on vient pour ajuster la fermeture de son jean ou restaurer son sac en cuir … autant de fois qu’il le faut.

Chez le maroquinier Valet de Pique, tous les sacs sont, eux, numérotés et minutieusement restaurés, du cuir en passant par les poches intérieures, dans leur atelier parisien. Et s’ils sont vraiment irréparables, on pensera à l’upcycling (Les réutiliser en leur donnant une seconde vie).

Car aujourd’hui, les enjeux environnementaux sont tels que l’idée de réparer plutôt que de jeter s’est démocratisée, preuve que la durabilité n’est pas seulement l’affaire du luxe.

L’OBS, Magali Moulinet, 20/04/2023