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Met-il le vin en carafe ?

Le thé élargit son empire. Jusqu’à là, il était réservé au petit déjeuner, au goûter ou au brunch.

On ne s’étonne plus depuis longtemps de déguster un thé bleu (oolong) ou un genmaicha (thé vert mélangé à des grains de riz grillé ou soufflé) pour accompagner un menu asiatique. La cuisine occidentale ne cessant de s’orientaliser, elle accueille aussi naturellement un bol de thé pour soutenir les notes iodées d’un poisson ou alléger des saveurs carnées.

Du salé au sucre, en passant par l’apéritif, nos habitudes alimentaires se sont enrichies de nouvelles variétés de thé, servies tièdes, entre 30 °C et 40 °C, pour optimiser leurs nuances. La saveur umami (cinquième goût de base dans la cuisine japonaise), apportée par un thé vert printanier, est la plus adaptée au début d’un repas. Puis place à la famille des oolong, de Taïwan notamment, qui permet divers accords avec des entrées à base de légumes, salades, quiches ou tourtes.

Les thés grillés, eux, révèlent de beaux arômes associés à des plats végétariens. Les amateurs de viande, et de côte de bœuf en particulier, opteront plutôt pour un thé noir, car ses notes puissantes, boisées et animales apportent un joli contrepoint. Même le gibier trouve son accord avec le thé.

Le Monde, mars 2023