Skip links

A découvrir pour faire face à cet hiver un peu stressant !

Humeur en berne, cafard tenace, grignotages intempestifs, sommeil malmené… Et si vous optiez pour des antidépresseurs naturels pour tordre le cou à la déprime et retrouver le sourire ?

Faire face aux peurs, canaliser nos forces, Camille Meyer Léotard, coach en entreprise,  propose 9 solutions efficaces.

Accepter la peur :

Accepter que la peur vienne nous visiter dans un monde très anxiogène et plein d’incertitudes, parce qu’on est tous des êtres d’émotion. C’est même plutôt normal.

L’anxiété vient souvent d’un besoin de protection et de maîtrise. Avoir peur, ce n’est pas manquer de courage, cela permet de savoir ce dont on a vraiment besoin pour se sentir en sécurité.

Distance :

Distance avec les situations ou les personnes qui génèrent de l’anxiété pour retrouver sa capacité d’action et de pensée, garder le contrôle, lutter contre la contagion émotionnelle qui est avérée.

J’ai ainsi quitté certains réseaux sociaux comme Twitter, et je n’écoute pas les infos le matin au réveil ou le soir avant de me coucher. Ce n’est pas du déni mais de l’ancrage, une façon de se préserver, de reconstituer de la sécurité psychologique, ce qu’on appelle des safe places, des bulles de confiance.

Hula hoop :

Dans notre vie, on est très connecté à notre mental. Or, il n’y a rien de mieux pour déloger l’angoisse que de passer par un travail ou un plaisir du corps. En cas de stress, les reins et les glandes surrénales sont hypersollicités. C’est là que la peur se loge.

On produit du cortisol à fond, ce qui épuise l’organisme. En médecine chinoise, on s’occupe beaucoup des reins, surtout pendant l’hiver. Tous les mouvements du bassin sont bénéfiques. Tapotements du bas du dos, danse, hula-hoop. La peur paralyse, tétanise, donc il faut du mouvement, de la fluidité, sans chercher la performance. Je pratique par exemple les cercles soufis ou «grinds soufis», exercices de yoga assis qui font bouger le bassin, en suivant la respiration.

Klein (Étienne) :

Son podcast Science en questions, sur France Culture, est passionnant, notamment celui qui raconte notre rapport au Covid, essentiel pour éviter la projection, l’anticipation d’angoisse, les fausses croyances.

Lien :

La peur diminue quand elle est exprimée, alors qu’elle se nourrit de la solitude. La relation est le lieu de la guérison. En cette période, l’importance des liens choisis est primordiale, quitte à se faire accompagner si besoin par un thérapeute.

Se rapprocher de la matière :

Créer quelque chose de ses propres mains, toucher la matière peut devenir un véritable acte de résistance intérieure et une façon de retrouver sa capacité d’émerveillement. Poterie, collage, céramique, jardinage, tricot, cuisine, peu importe, du moment qu’on touche au concret.

Oser :

Dans ma pratique, je rencontre beaucoup de gens qui n’osent plus rien entreprendre ou construire alors qu’au contraire, dans une situation comme celle-ci, il faut de l’initiative, de l’audace.

Il ne s’agit pas de prendre des risques insensés, mais de ne pas hésiter à faire un pas de côté. Les moments difficiles que nous traversons nous poussent à nous remettre en cause, à chercher du sens, à regarder les choses autrement, à s’engager, à reprendre prise sur sa vie.

Rêver :

Puisqu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, il n’y a plus de temps à perdre pour faire des choix importants pour nous. C’est le moment de se demander : « Est-ce la vie que j’ai souhaitée ? » On ne remet pas à plus tard ce qui nous met en joie, nous fait vibrer.

Yin yoga :

Ce yoga doux, plus contemplatif et qui fait travailler les tendons, les fascias, est idéal pour relâcher la pression, faire circuler les énergies, garder la souplesse du corps et de l’esprit.

Madame Figaro, Marion Louis, 13 janvier 2023, Femme Actuelle