Un nouveau magasin Décathlon vient d’ouvrir et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est assez étonnant. C’est un coup de neuf sur l’acte d’achat sécurisé post covid.
Décidément, la technologie n’est pas prête de s’arrêter. Décathlon vient de dévoiler sur son campus de Villeneuve d’Ascq le concept Décathlon DX. Il s’agit d’un magasin test ouvert au public qui déploie un beau panel de nouvelles technologies pour transformer l’expérience d’achat. Et notamment le paiement.
En effet, aux États-Unis, Amazon teste actuellement les « épiceries Go ». Une épicerie dans laquelle le client part sans payer. Le prélèvement se fait automatiquement sur son compte grâce à des capteurs.
Déployé partout en France ?
Charles Felgate, le responsable innovation chez Décathlon explique à LSA la manière dont cela marche. Ce moyen de paiement est « réservé aux détenteurs de la carte Décathlon, il débute à l’entrée du magasin par le passage devant une borne. Là le client scanne un QR code avec son application Décathlon pour signaler sa présence. Il effectue alors ses achats, remplit son panier et peut se diriger vers la sortie du magasin. Il peut choisir alors de régler à l’une de deux caisses automatiques classiques du magasin ou bien de passer dans le tunnel de paiement. »
Il ajoute ensuite : « L’idée était de donner un coup de neuf sur le site du campus et surtout de marquer à l’issue du confinement un avant et un après. Nous étions cinq autour de la table pour imaginer non pas le magasin du futur mais une nouvelle façon de penser le magasin. Le projet a démarré le 15 mai et trois mois plus tard, nous ouvrons DX. »
TDN - 31 août 2020
Pour Nissan, Toyota et même Rolls-Royce, adieu effets dorés ou rondouillards, bienvenue au minimalisme et au trait strict du « flat design » issu de l’univers numérique.
Désormais, ils sont tout plats, filiformes et évitent les couleurs vives. Paradoxalement, c’est pour mieux se faire remarquer. Les logos de plusieurs marques automobiles, et non des moindres, ont été passés au gant de crin. Adieu subtils jeux d’ombre et de lumière, effets dorés ou satinés qui ont traversé les années 2000 et 2010.
Cet été, Nissan, Toyota, Opel, Fiat et Rolls-Royce ont annoncé leur conversion au flat design. Une approche qui impose de passer de la 3D à la 2D, préfère le strict trait de plume aux contours marqués et adopte un graphisme hyper-simplifié.
Simple effet de mode, banal mouvement cyclique ? Apparemment, cette remise à plat est d’importance. Elle tient, assurent les constructeurs, à d’impérieuses raisons de fond. « Nous vivons aujourd’hui tout autant dans le monde physique que dans le monde numérique », insiste-t-on chez Nissan. La firme a troqué mi-juillet son logo rondouillard, affichant vingt ans au compteur, pour une nouvelle identité visuelle, très stylisée. Celle-ci « illustre la transition d’une image purement industrielle vers une tonalité raffinée, familière, qui intègre les technologies numériques ». Un tel glissement entend aussi « marquer l’évolution de Nissan, qui n’est plus seulement un constructeur de véhicules traditionnels, mais un fournisseur de mobilité et de services », ajoute la marque japonaise.
Désormais, certaines personnes murmurent déjà que les grandes firmes de l’univers digital, d’Apple à Google, seraient en train de prendre leurs distances avec le flat design…
Le Monde - 7 septembre 2020 - Jean-Michel Normand
C'est parti pour la ruée vers l'or lunaire. La NASA ouvre un appel d’offres.
La NASA offre 15 000 dollars à toute entreprise capable de collecter des échantillons de sol lunaire. Un appel d’offres inédit qui ouvre la voie au commerce de matériaux extraterrestres.
Le commerce de matériaux lunaires est officiellement en marche. La NASA a annoncé jeudi 10 septembre 2020 vouloir acheter de la roche et de la poussière lunaires auprès de fournisseurs privés. Les entreprises capables de prouver qu’elles ont réussi à collecter et conditionner des échantillons de sol lunaire recevront entre 15 000 et 20 000 dollars. L’appel d’offre précise qu’elles pourront laisser l’échantillon sur place, la NASA se chargera de le récupérer.
Si une entreprise répond à cet appel d’offres inédit, ce sera la première transaction de ressources extraterrestres, note The Verge. Une fois la transaction opérée, la NASA deviendra propriétaire de l’échantillon.
La libéralisation de l’espace lunaire fait partie de la politique des États-Unis depuis 2015. En avril 2020, Donald Trump a réaffirmé cette volonté avec un traité encourageant les entités privées à exploiter les ressources spatiales. Une décision qui bouscule le consensus international. Certains scientifiques sont par ailleurs inquiets des conséquences que pourraient avoir l’exploitation et le commerce des ressources minières de la lune – on connaît celles de la surexploitation des ressources minières terrestres et ce n'est pas joyeux...
Une personnalité juridique pour protéger la Lune ?
C’est le cas d’Alice Gorman, une chercheuse australienne, qui a récemment proposé de doter la lune d’une personnalité juridique. De quoi la protéger de cette nouvelle ruée vers l’or selon elle.
De la roche lunaire, mais pour quoi faire au juste ? Il y a une très forte demande de matériaux lunaires chez les scientifiques, précise le MIT Technology Review. Tous les matériaux que possède la NASA aujourd’hui proviennent majoritairement du programme Apollo. Collecter du régolithe permet de mieux connaître l'astre de la nuit, et surtout d'apprendre comment exploiter certains éléments contenus dans la roche lunaire en vue de prochaines expéditions (le fer et l'oxygène par exemple). Mais cet appel d’offres ouvre surtout la voie au commerce de ressources minières lunaires particulièrement convoitées (qui elles ne sont pas en surface de la lune comme le régolithe) comme l’hélium-3, l’eau et les terres rares (utilisées dans nos appareils électroniques notamment).
L'ADN - 11 septembre 2020 - Marine Protais
Chaînes et gourmettes XXL règnent sur la saison dans un attachant mix & match, elles débrident l'allure.
Nucles d'or à la rondeur eighties ou gourmettes XXL au charme industriel, les chaînes rythment depuis déjà quelques saisons les silhouettes en vue, du podium à la rue. Une pièce de caractère à porter seule pour apporter une touche de lumière rebelle et graphique à une veste d'homme, mais qui sait aussi se prêter au jeu de l'accumulation en série.
Comment les porter en 2020 ? Démarrer son layering d'une large chaîne aux maillons faussement vintages, avant d'y ajouter une foule d'autres colliers en cascade. Un grand mix à la liberté débridée qu'on a pu admirer sur les podiums des shows Saint Laurent ou Alberta Ferretti, pour signer un accord parfait calibré pour le quotidien.
Madame Figaro - 11 septembre 2020 - Sasha Cantrelle et Anne-Sophie Mallard
Le verre intelligent va rassurer bien des utilisateurs !
Partout dans le monde, les toilettes publiques sont mal perçues. Même au Japon, où les toilettes ont un niveau d’hygiène plus élevé que dans la plupart des pays du monde, les habitants craignent que les toilettes publiques soient sombres, sales, malodorantes et effrayantes.
Pour guérir la phobie du public, la Nippon Foundation, organisation à but non lucratif, a lancé le « Tokyo Toilet Project » , chargeant 16 architectes de renom de rénover 17 toilettes publiques situées dans les parcs publics de Shibuya, l’une des zones commerciales les plus fréquentées de Tokyo.
Selon une déclaration de la Nippon Foundation, la mission comprenait l’application d’un design innovant pour rendre les toilettes publiques accessibles à tous, indépendamment du sexe, de l’âge ou du handicap, avec pour objectif « que les gens se sentent à l’aise dans ces toilettes publiques et favoriser un esprit d’hospitalité pour la prochaine personne ».
Jusqu’à présent, le projet dont on a le plus parlé est celui de l’architecte Shigeru Ban, lauréat du prix Pritzker, dont les toilettes transparentes ont fait leur apparition ce mois-ci dans le parc communautaire de Haru-no-Ogawa et le mini parc de Yoyogi Fukamachi.
Les deux unités ont chacune trois cabines, qui sont entourées de verre transparent teinté en cyan, vert citron, bleu, jaune, rose ou violet. La conception transparente a une raison pratique, qui est de permettre à une personne de vérifier facilement l’intérieur avant d’entrer. « Les toilettes publiques, en particulier celles situées dans les parcs, posent deux problèmes », explique la Nippon Foundation, l’organisation à but non lucratif. « La première est de savoir si l’intérieur est propre, et la seconde est que personne n’attend secrètement à l’intérieur ».
La conception repose sur une nouvelle technologie de verre intelligent qui rend les murs opaques lorsque la porte est verrouillée. « La nuit, ils éclairent les parcs comme une belle lanterne », selon la Nippon Foundation.
Forbes - 20 août 2020 - Suzanne Rowan Kelleher
Des chercheurs japonais ont mis au point un tout nouveau moyen de transport innovant. Ce scooter électrique se tient dans un sac, prêt à l’usage à tout moment.
C'est à n'en pas douter le moyen de transport de l'avenir : ce scooter électrique gonflable tient dans un sac et pèse moins de 8 kg. Grâce à la pompe électrique livrée avec le Poimo, l'usager peut lui faire prendre sa forme utilisable en un clin d'œil.
Les chercheurs japonais de la société d'e-commerce Mercari, qui l'ont développé en association avec des étudiants de l'Université de Tokyo, assurent qu'il ne faut que 71 secondes pour le gonfler.
De nombreux observateurs semblent être persuadés du fait que les Japonais souhaitent ouvrir la porte menant à la mobilité soft grâce à cet engin. Fait en polyuréthane thermoplastique, il exploite la même matière entrant en jeu pour la confection des matelas gonflables. Ce n’est donc pas sans surprise qu’il reprend des caractéristiques semblables à celles de ce produit. Mou, souple, léger et doux, il est vraiment unique en son genre.
We Demain & Buzzwebzine - 31 août 2020 - Nick Olaizola